Nos boursiers ont déjà contribué à changer le monde.

« Je pense que le capital humain est la plus grande richesse de ce monde. Le Programme de bourses Azrieli cible, promeut et enrichit ce capital en permettant à un groupe de chercheurs émérites, à travers leurs recherches et leurs expériences partagées en Israël, d’incarner un réseau de professionnels renommés, voués à faire rayonner le pays ainsi qu’à maintenir des liens solides entre les établissements universitaires israéliens et ceux du monde entier. »
– Naomi Azrieli, présidente et directrice générale de la Fondation Azrieli


Haim Suchowski, boursier Azrieli, 2007
« C’est en explorant que mon père apprenait », se rappelle Haim lorsqu’il explique comment est née sa passion pour la physique.
De par son humilité, il est difficile d’imaginer qu’Haim est aujourd’hui l’une des figures de proue de la physique.
Il étudie notamment la physique de phénomènes optiques non linéaires ultra-rapides et de propagation de la lumière à la vitesse de 300 000 kilomètres par seconde. Haim enseigne également à ses pairs de l’université de Tel Aviv comment former la prochaine génération de talents émergents issus de communautés marginalisées. Il a d’ailleurs contribué à l’élaboration d’un nouveau programme éducatif qui favorise l’apprentissage accéléré et à la création d’un système de rattrapage qui permet de compenser les années de scolarité manquantes.


Ori Katz, boursier Azrieli en recherche et enseignement, 2015
Ori a été l’un des premiers à être nommé membre de la Faculté Azrieli en recherche et enseignement. Universitaire reconnu, il a « toujours été fasciné par l’univers ». En effet, à l’âge de 13 ans, il s’est lancé dans l’étude approfondie du livre Coming of Age in the Milky Way, de Timothy Ferris, qu’on lui avait offert.
Après avoir travaillé neuf ans en tant qu’agent de recherche et de développement au ministère israélien de la Défense, Ori a continué à œuvrer dans ce domaine. Alliant sa passion pour l’optique à des applications pratiques, il cherche sans cesse à découvrir de nouveaux moyens de « faire fonctionner les choses ».
Aujourd’hui, Ori est professeur et directeur du laboratoire d’imagerie évoluée de l’Université hébraïque de Jérusalem. Il y décortique les systèmes technologiques tels que les iPhones, afin d’enseigner l’importance des aspects pratiques de la physique et du génie électrique.
Avec ses étudiants, il travaille aussi au développement de microscopes plus performants, capables de générer des images en 3D pour des applications biomédicales et industrielles.


Wisam Sedawi, boursière Azrieli, 2015
Tous les jours, Wisam Sedawi demande à ses étudiants bédouins de l’école Abu Kaf d’« explorer » leur environnement.
À travers les observations faites sur le terrain, Wisam détermine en quoi cette approche permet à ses étudiants de créer un sentiment d’appartenance à leur milieu et une volonté d’améliorer leur environnement, tout en développant un engagement à la cause écologique. Elle permet ainsi à ses étudiants d’appréhender en profondeur des phénomènes environnementaux et de s’interroger sur les problématiques inhérentes.
Wisam concentre ses recherches sur les résidents des villages bédouins situés au bord de la rivière Hébron. La région est connue pour ses pratiques précaires en matière de gestion des déchets, qui sont à la fois dangereuses et lourdes de conséquences pour les habitants de ces villages.
Pour tout dire, l’étude que Wisam a entreprise est cruciale. À terme, en travaillant avec la communauté bédouine, elle espère sensibiliser la population aux problèmes environnementaux de la région et l’encourager à adopter de nouvelles habitudes au quotidien, pour ainsi permettre la construction de communautés plus fortes et au mode de vie à la fois plus sain et écologiquement durable dans le Néguev.


Deborah Marciano, boursière Azrieli, 2015
Alors qu’elle validait sa double licence en droit et économie durant sa première année de recherche en Israël, Deborah s’est découverte un intérêt pour l’étude du processus de décision.
Aujourd’hui, elle est co-directrice du Ratiolab, un bâtiment ultramoderne de l’Université hébraïque de Jérusalem, et co-dirige des recherches sur la prise de décision interactive.
Grâce au Programme de bourses Azrieli, Deborah a pu concentrer ses recherches sur la façon dont la neuroscience affective et les capacités du cerveau permettent de développer des réactions émotives. Par cette approche pluridisciplinaire et interactive, elle espère lever le voile sur certains mystères du cerveau, comme par exemple la faculté de modifier la perception du regret.


Mor Nitzan, boursière Azrieli, 2012
Mor est à la fois mathématicienne et biologiste. Dans le cadre de sa thèse de doctorat, elle a orienté ses recherches sur la dynamique des réseaux biologiques complexes, une approche analytique et théorique des données qui applique des modèles mathématiques à l’étude de systèmes biologiques comportementaux complexes.
À vrai dire, la bio-informatique répond au désir de Mor de rechercher des « concepts théoriques afin de résoudre des problèmes complexes et d’obtenir des résultats tangibles ». À terme, ses recherches lui permettront de déduire des règles d’interaction simples, s’appuyant sur des données dynamiques réelles.
En tant que boursière du Programme Azrieli, Mor a développé avec les chercheurs Paz Beniamini et Amir Weissbein de l’Université hébraïque de Jérusalem un programme intitulé A Taste of Science (« le goût des sciences »). Celui-ci permet à de jeunes scientifiques lycéens de rencontrer plusieurs chercheurs de référence qui représentent les nombreuses facettes de la recherche scientifique. Depuis la création du programme, des milliers d’étudiants israéliens ont participé avec enthousiasme à ces rencontres qui leur ont permis de pouvoir un jour s’imaginer travailler dans un laboratoire.


Itay Remer, boursier Azrieli, 2013
Itay s’intéresse à l’un des plus grands problèmes de santé publique dans le monde d’aujourd’hui : il cherche à révolutionner la surveillance des anomalies du parasite du paludisme à l’aide d’un simple téléphone cellulaire.
L’examen microscopique demeure la référence absolue pour une confirmation en laboratoire du paludisme. Grâce au soutien de la Fondation Bill & Melinda Gates, Itay fait partie d’une équipe d’ingénieurs en biomédecine optique qui œuvrent à l’optimisation de l’appareil photo d’un téléphone cellulaire, dans l’espoir de développer un microscope à la fois portable et peu onéreux pour les hôpitaux dans les pays en voie de développement. En décelant les anomalies – grâce à l’étude de la vitesse de déplacement des globules rouges –, ce nouveau microscope permettra de surveiller l’évolution du paludisme et d’apporter des traitements plus appropriés pour sauver davantage de vies.


Meytal Nasie, boursière Azrieli, 2012
« Il est tout à fait admirable de voir des enfants s’exprimer et faire preuve d’autonomie » affirme Meytal, que les recherches de doctorat en éducation ont conduit à s’engager auprès de l’Institut Azrieli pour l’autonomie par l’éducation.
Meytal a choisi le conflit israélo-palestinien comme axe prioritaire de ses recherches, étudiant l’influence que le respect et, à l’opposé, le manque de respect, peuvent avoir sur les questions liées à l’escalade, la modération et la résolution d’un conflit. Son travail souligne le rôle essentiel de l’éducation dans l’établissement d’un rapport respectueux avec « l’autre ».
Meytal vante les mérites du Programme de bourses Azrieli, dont sa capacité à adopter une approche plus large de l’éducation, notamment en accordant une place centrale au travail de bénévolat au sein de la communauté. « Quand on ouvre réellement son esprit à l’importance de l’apprentissage, qu’on encourage les enfants et qu’on leur enseigne de telle manière qu’ils commencent à croire en eux, c’est là qu’on peut cerner le rôle primordial de l’éducation comme moyen de faire progresser notre société ».


Iftach Dolev, boursier Azrieli, 2010
À propos d’Iftach Dolev, le Pr Shai Efrai déclare : « Iftach est un des neuroscientifiques les plus reconnus sur la scène internationale. Son travail fait évoluer notre façon d’étudier le cerveau ». C’est à l’hôpital Assaf-Harofeh qu’Iftach évalue et traite les patients atteints d’un traumatisme cérébral débilitant dans le plus grand caisson hyperbare au monde.
Iftach développe une nouvelle technologie en associant des techniques non invasives, afin de créer des images du cerveau basées sur notre connaissance du réseau cérébral local.
« En recensant les aspects fonctionnels du cerveau et en développant un moyen de repérer les changements dans le cerveau, par exemple lorsqu’un vaisseau sanguin éclate, nous pourrions être en mesure de déceler un anévrysme ou un accident vasculaire cérébral suffisamment tôt pour le prévenir ou, du moins, pour en réduire les effets » affirme-t-il en révélant l’objectif ultime de ses recherches.

