« Imaginez être en mesure de comprendre les origines des maladies mentales en visualisant le fonctionnement des cellules du cerveau… »
-Dre Catherine Zahn, présidente et directrice générale du Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH)

S’inspirer de la contribution du CAMH à l’imagerie radiologique
Plus grand hôpital d’enseignement du Canada et unique établissement du pays spécialisé dans la santé mentale et la recherche sur les addictions, le Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH) est un pionnier de longue date de l’imagerie cérébrale.
Depuis novembre 2017, le Centre Azrieli de neuro-radiochimie est hébergé au Centre d’imagerie de recherche (RIC) du CAMH, avec comme premier directeur le Dr Neil Vasdev, également responsable du Centre d’imagerie de recherche du CAMH. Titulaire d’une chaire de recherche du Canada de niveau 1 en radiochimie et médecine nucléaire, il détient aussi la Chaire Azrieli sur le cerveau et le comportement à l’université de Toronto, où il enseigne la psychiatrie. Dr Vasdev occupait d’ailleurs jusqu’à tout récemment le poste de directeur du Service de radiochimie du Massachusetts General Hospital, ainsi que celui de professeur agrégé au Département de radiologie de la Harvard Medical School.
Le Centre Azrieli de neuro-radiochimie a pour mission de créer de nouveaux radiomarqueurs chimiques qui serviront à comprendre de manière plus fine et exhaustive un ensemble de maladies mentales. Il s’attachera en outre à élaborer de nouveaux traitements et à mieux saisir pourquoi les médicaments ont une efficacité thérapeutique différente selon les patients.
Le Centre d’imagerie de recherche du CAMH est équipé de 2 cyclotrons, de 17 cellules chaudes (hottes blindées de plomb pour la radiochimie), du scanner TEP (tomographie par émission de positons) pour le cerveau avec la plus haute résolution au monde (HRRT), d’un scanner TEP-CT à la pointe de la technologie, d’une IRM-3T et d’un scanner préclinique de TEP à résonnance magnétique.
Le Centre est entièrement affilié à l’université de Toronto.
Grâce au soutien de la Fondation Azrieli, le Centre Azrieli de neuro-radiochimie a réuni des fonds supplémentaires pour financer :
- une infrastructure destinée à la recherche de pointe en radiochimie et la production clinique
- une subvention d’infrastructure de 1,8 millions $ octroyée par la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI) en mars 2019
- 17 publications scientifiques
- 7 nouvelles bourses de recherche et des contrats industriels
- 17 nouveaux employés, dont des scientifiques, boursiers, chercheurs diplômés et étudiants de premier cycle
- l’inauguration d’une série de 17 séminaires du Centre Azrieli de neuro-radiochimie
- 2 nouveaux produits radiopharmaceutiques TEP permettant de représenter le cerveau humain en activité afin d’étudier un large éventail de troubles de santé mentale tels que la schizophrénie, les troubles de l’humeur, les addictions, les maladies neurodégénératives, les lésions cérébrales traumatiques et les troubles du spectre autistique
- une nouvelle collaboration avec le Centre Azrieli sur les troubles du développement du cerveau et les maladies mentales des adultes du CAMH pour examiner le TEP dans les troubles du spectre autistique


L’attraction magnétique
L’Institut national Azrieli d’imagerie et de recherche sur le cerveau humain a été créé en 2016 au sein de l’Institut Weizmann des sciences.
Les toutes nouvelles installations de pointe visent à encourager les études en physiologie et en biochimie, ainsi que celles portant sur le fonctionnement du cerveau humain.
Sous la direction du professeur Noam Sobel, l’Institut national Azrieli est notamment doté d’un nouveau système d’IRM Tesla 7 à très haute résolution. Le scanner IRM Tesla 7 de l’Institut Weizmann est le premier de cette puissance en Israël et fait partie des quelque 60 exemplaires en service dans le monde seulement. Il représente actuellement le summum en termes de possibilités de recherches sur le corps humain.
Hébergé à l’Institut Weizmann, l’Institut national Azrieli d’imagerie et de recherche sur le cerveau humain permettra aux scientifiques des quatre coins d’Israël d’acquérir et de visualiser des données anatomiques, fonctionnelles et métaboliques obtenues par imagerie cérébrale en trois dimensions, d’une résolution et d’une précision spatiales jusque-là encore inégalées.
Selon le professeur Sobel : « nous aurons dorénavant plus que jamais la possibilité d’observer des structures du cerveau humain beaucoup plus petites dans des délais bien plus rapides, ce qui permettra de repousser les limites de la recherche scientifique actuelle. Par exemple, auparavant, nous n’étions pas en mesure d’observer les neurotransmetteurs du cerveau, chose qui est maintenant possible. C’est donc à nous qu’il incombe de faire avancer la science. »
