Il y a deux ans, alors que Deni Kasa, chercheur en littérature de langue anglaise, arrivait à la fin de sa période de recherche à titre de boursier postdoctoral international Azrieli, il a livré le témoignage suivant lors d’un événement d’adieu pour la cohorte sortante.  Â
« Dès mon arrivée en Israël, j’ai eu le sentiment de faire partie d’une communauté unie par une vision commune », expliquait Deni, qui a quitté le Canada pour aller à l’Université de Tel Aviv, et qui est maintenant chercheur postdoctoral à l’Université d’Oxford. « J’ai partagé le fruit de mes recherches avec des chimistes, des biologistes, des physiciens, des historiens et des philosophes, et d’autres spécialistes. » Â
« Comme de nombreux boursiers, j’ai connu une métamorphose », ajoute-t-il. « J’ai commencé à percevoir mon travail comme faisant partie d’une plus vaste démarche visant à partager le travail des universitaires avec le monde. » Â
Des tels témoignages, provenant de boursiers actuels et passés, ne sont en aucun cas uniques. De nombreuses personnes louent le programme, non seulement parce qu’il appuie la recherche individuelle, mais aussi parce qu’il rapproche les boursiers d’un réseau de personnes qui se consacrent à l’innovation scientifique et savante dans le but d’améliorer la société. Â
Mikael Rechtsman, qui était boursier postdoctoral international Azrieli en physique à l’Institut de technologie Technion-Israel il y a dix ans, est venu en Israël pour se joindre à un groupe de recherche qui faisait du travail de pointe dans le domaine de la photonique.  Â
« C’est une des principales raisons pour lesquelles j’ai décidé d’aller à Haïfa », affirme Mikael, qui occupe aujourd’hui un poste de physicien de premier rang à l’Université Pennsylvania State. « Notre découverte ultime était le fruit d’un effort d’équipe. » Â
Entre-temps, l’astrophysicien Yann Gouttenoire, qui est un ancien boursier postdoctoral international Azrieli, reconnaît que le Programme de bourses Azrieli lui a permis d’assister à des conférences à travers le monde. Cette expérience lui a fourni l’occasion d’échanger des idées avec des physiciens d’autres pays, une collaboration indispensable dans son domaine. Â
L’architecte Arielle Blonder, une ancienne du Programme Azrieli des boursiers de cycles supérieurs, souligne que c’est à la suite d’une rencontre fortuite lors d’un événement pour boursiers qu’elle a commencé à collaborer avec des physiciens dans le cadre de sa recherche sur les matériaux durables. Une telle séquence d’événements illustre bien la pollinisation croisée d’idées visant à améliorer la société que l’on retrouve au cÅ“ur du programme.   Â
Comme l’expliquait Deni dans son discours d’adieu : « Le milieu universitaire n’est pas une tour d’ivoire, mais bien une communauté dont la mission est de changer la face du monde. »  Â
