Au lendemain de l’Holocauste, environ 40 000 survivants juifs se sont établis au Canada. Toutefois, parmi les quelques milliers qui sont encore parmi nous, de nombreux survivants vivent au niveau ou en dessous du seuil de la pauvreté.
Depuis 2015, la Fondation Azrieli s’est associée à la Conférence sur les réclamations matérielles contre l’Allemagne pour apporter un complément à son Programme d’aide financière d’urgence, qui affecte des fonds aux agences juives locales qui viennent en aide aux survivants de l’Holocauste dont les revenus sont insuffisants. Le programme fait en sorte que ces survivants reçoivent du soutien financier pour répondre à leurs besoins les plus pressants, y compris la nourriture, le logement et les médicaments. Il est administré par le biais de cinq agences communautaires de confiance : Jewish Family and Child Service of Greater Toronto, Jewish Family Services Ottawa, Jewish Family Services Edmonton, Jewish Family Services Vancouver et le Centre Cummings de Montréal qui vient en aide aux survivants de l’Holocauste dont les revenus sont insuffisants.
Par l’entremise du Kehilla Residential Programme, la Fondation offre aussi de l’aide financière aux survivants de l’Holocauste vivant à Toronto et qui ont du mal à payer leur loyer.
Alors que la population de survivants vieillit et que le système de soins de santé canadien continue d’éprouver des retards liés à la pandémie, ce besoin est plus pressant que jamais. Cette année, la Fondation a aussi commencé à soutenir le programme de repas kasher à domicile du Centre Bernard Betel pour les aînés à faible revenu, dont plusieurs sont eux-mêmes survivants de l’Holocauste.
Pour une de ces survivantes, cette aide financière d’urgence s’est avérée une planche de salut au lendemain d’un séjour à l’hôpital. Grâce à des fonds de la Fondation Azrieli, Jewish Family Services Ottawa a pu livrer des repas à son domicile, situé à 45 minutes de la ville. Durant une période de confinement lié à la pandémie, ils ont fait en sorte qu’un membre du personnel fasse ses courses pour elle et lui les livre.
« Puisque je vis seule, la chose la plus importante pour moi, c’est de me sentir en sécurité », dit-elle. « Et [ils] étaient là pour moi, je n’avais qu’à les appeler. »