La Fondation Azrieli appuie les scientifiques et les patients tout au long du cheminement de la santé du cerveau.
La Fondation Azrieli montre la voie en matière de philanthropie au Canada et en Israël grâce à des programmes, des bourses et des projets novateurs qui se veulent des cataliseurs de changement. La Fondation a été créée en 1989 par David J. Azrieli, un survivant de l’Holocauste qui est devenu un important promoteur immobilier après avoir immigré au Canada. Croyant passionnément en l’importance de l’action philanthropique, M. Azrieli a légué l’essentiel de sa fortune à la fondation qui porte son nom.
Aujourd’hui, la Fondation Azrieli est la plus grande fondation au Canada; ses axes prioritaires comprennent l’éducation, les bourses, la communauté, l’enseignement et la mémoire de l’Holocauste, la recherche scientifique et les soins de santé, le développement neurologique ainsi que les arts et l’architecture.
Grâce aux voies de financement en matière de recherche scientifique, de soins de santé et de développement neurologique, la Fondation appuie la recherche et les soins aux patients dans le domaine de la santé du cerveau, se penchant particulièrement sur les manifestations de neurodiversité telles que l’autisme et le syndrome de l’X fragile.
Un cercle vertueux continu, englobant la recherche sur le cerveau et les soins aux patients
L’approche holistique « du laboratoire au chevet du patient, et de retour au laboratoire » reflète la philosophie de la Fondation, qui estime que la recherche scientifique et les soins aux patients sont inextricablement liés. « Nous sommes convaincus que cette approche intégrée permettra de créer un cercle vertueux dans lequel les percées réalisées en laboratoire pourront aider les patients plus directement et rapidement, et les observations cliniques entraîneront de nouvelles percées en laboratoire », affirme Naomi Azrieli, PDG et présidente du conseil de la Fondation Azrieli.
Cette approche multidimensionnelle présente un autre avantage, soit la possibilité qu’une découverte scientifique dans un domaine de la recherche sur le cerveau ait une incidence bénéfique sur d’autres domaines. « La recherche liée au développement neurologique a un effet d’entraînement considérable; ainsi, de nouveaux aperçus résultant de la recherche dans un domaine comme l’autisme peut ouvrir de nouvelles avenues de traitement applicables à d’autres troubles et incapacités, tels que la schizophrénie, les ACV et les maladies neurodégénératives liées au vieillissement », estime Naomi Azrieli.
La création de partenariats constitue une des clés permettant à la Fondation de remplir sa mission. « Nous voulons être un catalyseur de collaborations entre les scientifiques, les thérapeutes, les familles et les établissements », explique Mme Azrieli. La Fondation a notamment établi des partenariats avec Brain Canada, le Centre Azrieli de recherche sur l’autisme, qui se trouve au Neuro, à Montréal, et le Azrieli Adult Neurodevelopment Centre se trouvant à CAMH (Centre for Addiction and Mental Health), à Toronto. « De tels partenariats constituent pour nous une importante source de recherche permettant de mieux comprendre comment nous pouvons améliorer l’impact de notre action », ajoute Mme Azrieli.
Les scientifiques, les patients et leurs familles, pionniers du voyage exploratoire de la santé du cerveau
La recherche sur le cerveau est souvent décrite comme l’ultime frontière scientifique, et les chercheurs en sont les pionniers. Toutefois, la Fondation Azrieli estime que les scientifiques ne sont pas les seuls pionniers à participer à ce voyage. « Toute famille qui a été confrontée à des troubles du cerveau sait ce que c’est que de vivre en pionnier, de s’aventurer en territoire inexploré et dans des directions inconnues, souvent sans pouvoir s’orienter au moyen d’une carte scientifique, et sans options de traitement », affirme Mme Azrieli.
Alors que la recherche sur le cerveau entame une nouvelle phase de compréhension holistique, Naomi Azrieli est persuadée qu’un investissement accru envers la recherche, le traitement et les services liés à la santé du cerveau donneront aux patients et à leurs familles davantage d’outils et de traitements leur permettant de mener une vie indépendante, riche et productive. « Les scientifiques et les cliniciens sont sur le point d’effectuer des percées majeures en matière de compréhension et de soins », explique Mme Azrieli. « Il n’y a jamais eu de moment plus propice pour mener des recherches sur le cerveau et la santé mentale. »