Grâce à un soutien de 5.1 millions de dollars de la Fondation Azrieli, des chercheurs utilisent une technologie innovante pour étudier les signaux du cerveau qui contrôlent nos muscles. Cela pourrait permettre de mieux comprendre de nombreuses affections neurologiques.
Leur objectif est de faire progresser les connaissances et d’accélérer le diagnostic et le traitement des troubles affectant le mouvement, tels que la maladie de Parkinson, la sclérose latérale amyotrophique (SLA) et divers handicaps neurodéveloppementaux.
Avec un consortium de chercheurs, le Dr Sam Sober de l’Université Emory et le Dr Andrew Pruszynski de l’Université Western ont mis au point une nouvelle technologie d’électromyographie (EMG). Alors que la technologie EMG standard est imprécise (elle a peu évolué depuis les années 1950), cette nouvelle technologie enregistre l’activité musculaire en haute définition et est sur le point d’aider les scientifiques à mieux comprendre le lien entre le cerveau et les muscles.
Un don accordé aux Universités Western et Emory soutiendra les réseaux de recherche collaborative sur les neurosciences motrices afin d’accélérer l’impact de cette technologie. Elle financera plusieurs initiatives qui soutiennent les chercheurs canadiens, notamment des subventions de fonctionnement pluriannuelles pour les laboratoires qui étudient les neurosciences motrices et un financement d’amorçage pour aider les laboratoires à utiliser plus rapidement cette technologie.
Cette nouvelle subvention s’ajoute au financement philanthropique de 2021 qui a permis au consortium de partager les premières versions de la technologie avec des groupes de recherche du monde entier.
« Nous avons décidé très tôt de diffuser le plus largement possible notre nouvelle technologie », explique le Dr Sober, dont le laboratoire à Emory est à l’origine de la technologie. « Ce partage a non seulement permis à nos collaborateurs de faire avancer leurs propres recherches, mais le retour d’information qu’ils nous ont fourni nous a permis d’affiner notre dispositif et d’améliorer ses performances beaucoup plus rapidement que nous ne l’aurions fait autrement. »
Selon Dr Pruszynski, la recherche « ouvre une toute nouvelle voie pour comprendre les mécanismes de ces maladies », ce qui ouvre des perspectives pour un diagnostic plus précoce et le développement d’interventions améliorant la qualité de vie.