La Fondation Azrieli, le Centre de recherches pour le développement international (CRDI) du Canada, les Instituts de recherche en santé du Canada et la Fondation israélienne des sciences font front commun pour soutenir la recherche novatrice dans les domaines de la biomédecine et de la santé à l’échelle mondiale.
« Ces quatre agences, qui possèdent des mandats distincts, ont mobilisé leurs efforts pour concevoir et appuyer un programme de recherche sur la santé qui connaît beaucoup de succès », explique Fabiano Santos, spécialiste principal des programmes pour la santé mondiale au CRDI.
Le Programme conjoint canado-israélien de recherche en santé fait la promotion de l’excellence scientifique en finançant des projets dirigés par des chercheurs au Canada, en Israël et dans des pays à revenu faible et moyen qui, autrement, n’auraient pas l’occasion de collaborer ainsi. Le Programme conjoint permet également à des stagiaires et de futurs chefs de file du monde de la recherche de voyager, de réseauter et d’échanger entre ces divers pays et de faire profiter leur propre pays de l’expérience acquise à l’échelle internationale.
La Fondation Azrieli a offert son soutien financier à la première phase du programme (de 2015 à 2022) et s’est maintenant engagée à octroyer des fonds envers la seconde phase.
Le Programme conjoint a récemment accordé une subvention à un groupe qui comprend une équipe de recherche népalaise, laquelle explore la plasticité neuronale tout en formulant des protocoles de formation à l’intention des personnes qui ont partiellement perdu la vue en raison de cécité corticale (projet mené en partenariat avec des chercheurs de l’Université McGill et de l’Université hébraïque de Jérusalem). Une autre subvention a été octroyée à une équipe de recherche turque qui se penche sur les facteurs de progression de la stéatose hépatique (projet mené en partenariat avec des chercheurs de l’Institut de recherches cliniques de Montréal et du Centre médical Hadassah). Enfin, une équipe thaïlandaise examine la manière dont la flore intestinale affecte le développement des troubles métaboliques (projet mené en partenariat avec des chercheurs de l’Université York et de l’Institut de technologie Technion-Israël).
D’avoir pu assister en 2019 à un symposium organisé par l’équipe de recherche locale à Katmandou était « un de ces moments où j’ai pu voir l’impact de ce programme », se souvient Dr Santos. « Pour la première fois, l’hôpital de l’équipe népalaise avait créé un laboratoire pour mener des recherches sur certains concepts neuroscientifiques fondamentaux, soumis à des essais au banc en vue d’applications cliniques potentielles. Je suis inspiré par la vision et l’engagement des quatre agences qui l’ont mis en place, et par les résultats potentiels à long terme du programme. »
