L’apprentissage social et émotionnel (ASE) fait partie intégrante de l’éducation et du développement des humains. C’est la manière dont nous acquérons et appliquons le savoir, les compétences
et les attitudes qui favorisent le développement d’identité saines, dont nous gérons nos émotions, atteignons nos objectifs et cultivons des relations de soutien, entre autres choses.
En Israël, le Centre SEL.IL de l’Université Reichman fait un travail novateur dans ce domaine.
Dre Daphne Kopelman-Rubin, la fondatrice de SEL.IL, a lancé le programme I Can Succeed (ICS), né de la scolarisation d’élèves d’écoles secondaires de premier cycle ayant des troubles d’apprentissage et des TDAH. Créé il y a une décennie, le programme est aujourd’hui proposé à tous les élèves âgés de trois à 16 ans, dans des centaines de maternelles et d’écoles israéliennes.
Avec le soutien de longue date de la Fondation Azrieli, le Centre SEL.IL fait la promotion de l’ASE par le biais de la recherche, de la mise en oeuvre, du partage des connaissances, de conseils
aux décideurs politiques et de la formation des éducateurs.
« SEL.IL cherche à employer des technologies de pointe pour trouver des solutions personnalisées et intensifier la mise en oeuvre », explique Dre Kopelman-Rubin.
Le Centre montre la voie en matière de mise en oeuvre systémique de l’ASE dans plusieurs municipalités, adaptant son approche pour tenir compte des besoins locaux. Par exemple, le travail réalisé à Tel Aviv-Jaffa a permis d’établir des normes en matière d’ASE, énonçant ce que les enfants devraient savoir et être capables de faire en fonction de leur âge et de leur culture.
La ville de Zikhron Ya’akov (située sur le mont Carmel) adopte l’ASE dans toutes ses écoles et a constitué une équipe de direction locale pour l’ASE, qui a été formée par SEL.IL. Baka el-Gharbiya (une ville majoritairement arabe) a récemment lancé des démarches visant à créer des cadres conceptuels d’ASE culturellement adaptés et à renforcer les compétences grâce à un accélérateur d’ASE pour les entrepreneurs locaux. À Nahariya (la ville côtière la plus au nord), on vise à donner aux éducateurs les outils pour favoriser un environnement éducatif inclusif.
« Le soutien de la Fondation Azrieli est crucial », explique Dre Kopelman-Rubin. « Sans cela, nous ne pourrions pas accomplir notre travail novateur à une si grande échelle. »
