Afin d’encourager l’adoption de politiques concrètes et de soutenir les millions d’aidants et de fournisseurs de soins canadiens, le Centre Canadien d’Excellence pour les Aidants (CCEA) a organisé son premier Sommet pour les aidants à Ottawa au début du mois.
L’événement, qui s’est tenu du 6 au 8 novembre, a rassemblé 350 parties prenantes en personne et 150 autres en ligne pour s’informer auprès de dirigeants, de décideurs, de personnes ayant une expérience vécue et de chercheurs, le tout pour créer les bases d’une stratégie canadienne en matière d’aide aux aidants.
« Qui s’occupera de nos proches ? Qui s’occupera de nous lorsque nous vieillirons ? Et, ce qui est tout aussi important, qui s’occupera des aidants ? Et qui s’occupera des fournisseurs de soins ? » a demandé André Picard, journaliste spécialisé dans la santé au Globe and Mail, dans son discours d’ouverture le premier matin. « Les réponses à ces questions sont importantes car elles auront un impact profond sur nous, individuellement et collectivement. »
Au cours des trois jours qui ont suivi, de nombreuses personnes ont participé à de nombreux panels et conférences pour répondre à cette question importante. Elles ont également abordé les conséquences sociales, psychologiques et financières auxquelles sont confrontés les aidants et les fournisseurs de soins dans tout le pays, y compris les communautés LGBTQ+, autochtones et racialisées.
« Si tous les aidants prenaient une semaine de congé, les systèmes de soins au Canada s’effondreraient avant midi le premier jour », déclare Liv Mendelsohn, directrice générale du CCEA, fondé par la Fondation Azrieli en mai 2022. « Une réforme des politiques publiques est nécessaire pour faire face à la crise des soins au Canada, car un jour ou l’autre, chacun d’entre nous sera un aidant ou devra recevoir des soins. »
L’un des temps forts de l’événement a été la réception parlementaire, au cours de laquelle tous les partis ont discuté de ces questions cruciales. Comme l’a déclaré la députée Melissa Lantsman lors de l’événement, « la prestation de soins n’est pas une question de parti, c’est une question canadienne. »
Et le travail continue. Une fois le Sommet terminé, le CCEA poursuivra ses efforts pour faire du Canada le meilleur endroit au monde pour donner et recevoir des soins.
