Il y a quelques années à peine, il aurait été difficile de prédire l’importance qu’allaient revêtir les espaces couverts en plein air dans nos vies quotidiennes.

En 2017, deux camps d’été juifs, le Camp Kinneret-Biluim au Québec et le Camp George en Ontario, ont proposé chacun de son côté de faire bâtir des installations extérieures polyvalentes et couvertes. Grâce en partie à des dons de la Fondation Azrieli, ils ont tous deux été en mesure de le faire.
Le hasard a voulu que ces installations soient bâties juste avant que la pandémie vienne nous rappeler l’importance de pouvoir se réunir à l’extérieur. Lorsque les camps ont rouvert en 2021, les précautions liées à la COVID étaient très présentes à l’esprit des organisateurs.
Doté d’une surface multisports et de gradins, le Compexe sportif Azrieli du Camp Kinneret-Biluim « est devenu le cœur de notre camp », affirme le directeur Guy Korngold. « Cette saison, en plus de jouer au basketball et au hockey sur parquet, nous nous sommes aussi réunis au “plex” pour célébrer le Shabbath avec shira et rikud (chant et danse). »
Le Pavillon Azrieli de Camp George est également doté d’une surface multisports, ainsi que d’éclairage et d’un système audio pour les arts de la scène. Le pavillon est devenu un lieu de rencontre essentiel, peu importe la météo, pour une foule d’activités, de l’athlétisme au théâtre en passant par les services religieux juifs. Comme l’explique Jeff Rose, le directeur de Camp George, « Cela nous a permis de nous rassembler en tant que communauté au moment où nous en avons le plus besoin. »

Au Camp Ramah, en Ontario, la Fondation appuie un autre type d’installation, dont l’impact est tout aussi important. Beau temps, mauvais temps, leur nouveau centre des arts et du conditionnement physique, le Matnas, a accueilli cet été des programmes artistiques spécialisés, des activités de travail du bois et diverses activités physiques allant de l’haltérophilie au yoga.
Après une année de fermeture, cet espace dynamique a aidé à dynamiser le programme estival de Ramah, qu’Olivia Varkul, responsable des sports, a décrit comme « tout simplement la meilleure chose qui soit jamais arrivée à ce camp! ». Le Matnas « est devenu un lieu privilégié au sein du Camp Ramah, où la créativité, le plaisir et le mieux-être juifs peuvent s’épanouir », explique le directeur et rabbin du camp, Jordan Bendat-Appell.
Les camps d’été juifs constituent pour les enfants une occasion unique de se rapprocher de leur culture; les recherches ont démontré l’impact positif qu’ont ces camps sur la consolidation de l’identité juive. Malgré les défis présentés par la pandémie lors de la saison 2021, les nouveaux espaces privilégiant le mieux-être en plein air aux camps Kinneret-Biluim, George et Ramah ont permis aux campeurs de profiter des plaisirs de l’été, et de créer des souvenirs impérissables.
