David Azrieli, z”l, a personnellement vécu la perte et la dévastation résultant de l’Holocauste, et ces expériences ne l’ont jamais quitté. 

En se basant sur les histoires que David avait racontées à sa famille au fil des ans, sa fille Danna a écrit le livre One Step Ahead. Initialement publié par Yad Vashem en 2001, et faisant cette année l’objet d’une réédition mise à jour, l’ouvrage de Danna raconte l’enfance de David et ses expériences durant la guerre. David a souvent mentionné que le partage de ce récit avait eu un effet libérateur, et il souhaitait offrir à d’autres survivants la possibilité d’en faire de même, assurant ainsi que l’histoire de l’Holocauste ne sombre jamais dans l’oubli. 

« La Fondation travaille aujourd’hui à l’échelle locale, nationale et internationale pour avoir un impact aussi grand que possible en matière d’enseignement et d’héritage de l’Holocauste. »

En créant la Fondation Azrieli, l’un des objectifs de David était de faire en sorte que les générations actuelles et futures puissent prendre connaissance de l’Holocauste à partir de sources exactes et fiables. La Fondation travaille aujourd’hui à l’échelle locale, nationale et internationale pour avoir un impact aussi grand que possible en matière d’enseignement et d’héritage de l’Holocauste.

Créé en 2005, notre Programme des mémoires de survivants de l’Holocauste publie des récits rédigés à la première personne par des survivants de l’Holocauste qui ont immigré au Canada après la guerre. Aujourd’hui, 17 ans plus tard, le Programme a fait paraître plus de 122 récits de survivants, en plus de créer des ressources et des activités pédagogiques à l’appui des enseignants.

Crédit : Eric Benchimol Photography

« C’est formidable d’utiliser la littérature [pour enseigner l’Holocauste], mais les élèves ont besoin de contexte »

Stephanie Kessler, éducatrice au Collège Reine-Marie à Montréal

« C’est formidable d’utiliser la littérature [pour enseigner l’Holocauste], mais les élèves ont besoin de contexte », explique Stephanie Kessler, qui enseigne au Collège Reine-Marie, à Montréal, et utilise les ressources du Programme en salle de classe. « Par exemple, avant d’enseigner un récit fictif, je présente de courtes vidéos qui offrent un contexte historique, ou bien je demande aux élèves de consulter la ressource pédagogique sur les enfants cachés fournie par le Programme des mémoires de survivants de l’Holocauste de la Fondation Azrieli. » 

Le rayonnement académique du Programme s’est développé pour accueillir des conférences révolutionnaires pour les étudiants et les universitaires, et les mémoires de nos survivants ont été publiés dans des revues spécialisées. En 2022, Les mots  enfouis : le journal de Molly Applebaum a remporté le tout premier Wolfe Chair Holocaust Studies Student Impact Prize, décerné par le Centre d’études juives Anne-Tanenbaum de l’Université de Toronto. 

En plus du programme propre à la Fondation, nous assurons l’avenir de l’enseignement de l’Holocauste par le biais d’engagements et de versements à des organismes d’enseignement de l’Holocauste à travers le Canada. 

Le soutien de la Fondation a permis la création de deux nouveaux musées de l’Holocauste au Canada. Grâce à un don de 15 M$, le Musée de l’Holocauste Montréal a pu obtenir un emplacement au centre-ville, tandis qu’un don de 12 M$ au Musée de l’Holocauste Toronto a permis d’entreprendre la construction d’un nouveau bâtiment. Ces deux espaces seront conçus pour favoriser la participation et seront dotés de technologies de pointe afin de créer des possibilités d’apprentissage plus approfondies. 

Crédit : Reich Petch Design International

À l’échelle internationale, Jody Spiegel, directrice du Programme des Mémoires, assume depuis mars 2022 un rôle directeur au sein de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (AIMH). À titre de présidente du groupe de travail de l’AIMH sur l’enseignement, elle consolide les possibilités de collaboration parmi les organisations vouées à l’enseignement de l’Holocauste à travers le monde. 

Compte tenu de l’augmentation de cas de désinformation et de déformation en ce qui concerne l’Holocauste, nous sommes fiers de soutenir le travail de l’AIMH visant à préserver la mémoire et à protéger la vérité au sujet de l’Holocauste. 

En continuant de créer des ressources, de financer des projets et de travailler avec nos partenaires dans le domaine, nous espérons réaliser l’objectif de David Azrieli : faire en sorte que l’histoire de l’Holocauste ne sombre jamais dans l’oubli. 

Crédit : Red Button
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