Il y a quinze ans, alors que le Programme de bourses Azrieli accueillait sa première cohorte de chercheurs, la Fondation Azrieli s’était donné un but ambitieux mais clair : cultiver la prochaine génération de chefs de file du monde de la recherche et promouvoir l’innovation dans les domaines scientifique et universitaire pour l’amélioration de la société. 

Dès lors, le Programme de bourses Azrieli s’est imposé comme un programme prestigieux d’envergure internationale, qui appuie des étudiants exceptionnels de niveaux doctoral ou postdoctoral, ainsi que des membres du corps enseignant en début de carrière. 

La généreuse allocation qui leur est versée permet aux étudiants de niveaux doctoral et postdoctoral de se concentrer sur leurs projets de recherche et de les faire avancer, en plus d’établir un réseau de contacts importants à ce stade clé de leur cheminement universitaire. Quant aux nouveaux membres du corps enseignant, ils peuvent ainsi donner un coup de pouce à leurs recherches au stade de leur carrière où ils seraient autrement occupés à rédiger des demandes de bourses. 

« Nous investissons envers les gens durant leurs années formatrices, et nous leur offrons un environnement qui favorise la pollinisation croisée des idées. »

Aviad Stollman, directeur mondial du Programme

« Nos boursiers représentent la partie la plus importante du programme », rappelle Aviad Stollman, directeur mondial du Programme. « Nous investissons envers les gens durant leurs années formatrices, et nous leur offrons un environnement qui favorise la pollinisation croisée des idées. » 

Malgré une expansion constante et progressive, passant de 11 nouveaux boursiers par années aux débuts à près de 60 boursiers plus récemment, le programme s’apparente toujours à une famille. Chacun des chercheurs, ainsi que le potentiel qu’il représente, sont au coeur de sa réussite.  

« Dans chaque aspect de ce que nous faisons, nous considérons la personne », précise Rochelle Avitan, directrice des programmes. « Notre principe directeur est de ne pas simplement considérer le travail de recherche, mais aussi la personne. » 

Rochelle Avitan et Aviad Stollman remettent un certificat à Omer Kneller à l’issue de sa bourse dans la filière des études supérieures

Initialement, le Programme accueillait des candidats venant des filières des sciences, de la technologie, du génie et des mathématiques, en plus de l’architectureet de l’éducation, et les boursiers étaient encouragés à collaborer entre eux. Une telle approche transdisciplinaire était en avance sur son temps, et s’est depuis enrichie de l’ajout de boursiers en sciences humaines, en sciences naturelles, et d’autres champs d’étude. 

Les rencontres organisées entre boursiers donnent lieu à de précieux échanges entre chercheurs, ce qui leur permet de se développer et de faire aboutir des projets à haut risque et haut rendement. 

« Comme de nombreux boursiers, j’ai connu une métamorphose. J’ai commencé à percevoir mon travail comme un moyen de mettre les fruits de toute cette recherche au profit de la société. » 

Deni Kasa, un ancien boursier postdoctoral Azrieli

« Dès mon arrivée en Israël, j’ai eu le sentiment de faire partie d’une communauté unie par une vision commune », se souvient Deni Kasa, un ancien boursier postdoctoral Azrieli. « Comme de nombreux boursiers, j’ai connu une métamorphose. J’ai commencé à percevoir mon travail comme un moyen de mettre les fruits de toute cette recherche au profit de la société. » 

Depuis quelques années, le Programme de bourses Azrieli déploie beaucoup d’efforts pour s’ouvrir encore davantage sur le monde, invitant 19 boursiers postdoctoraux internationaux en 2021, ce qui en fera la première cohorte à inclure des étudiants postdoctoraux d’Europe. L’année prochaine, la filière postdoctorale sera ouverte aux candidats du monde entier. 

Afin d’attirer les chercheurs des quatre coins du globe, la Fondation a également lancé la revue Aperio, qui permet aux chercheurs universitaires européens et canadiens de prendre connaissance des nombreuses réalisations de nos boursiers. 

Mikael Rechtsman, ancien élève du programme de bourses Azrieli, mis en avant dans le numéro 3 d'Aperio. Crédit : Michael Fleck

Servie par un meilleur processus de sélection à plusieurs niveaux, cette transition permettra aux éminents membres du corps professoral israélien de recruter des chercheurs postdoctoraux à l’échelle internationale, atténuant ainsi la pénurie de main-d’œuvre dans le secteur de la recherche universitaire, tout en consolidant les liens au sein de la communauté mondiale des chercheurs. 

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