La collaboration est au coeur de l’architecture; c’est en partant de cette idée qu’un programme d’échanges étudiants entre certaines des meilleures écoles d’architecture israéliennes et canadiennes est en train de créer la prochaine génération d’architectes mondiaux.
Le Studio international Azrieli est un programme collaboratif entre l’Université de Tel Aviv, l’Institut de technologie Technion Israël, l’Université Carleton et l’Université McGill.
La pierre angulaire de ce programme, ce sont les excursions éducatives. Ces échanges culturels offrent aux étudiants une précieuse occasion de s’ouvrir sur le monde, de prendre connaissance de nouvelles manières de concevoir la politique, la langue et la culture, et de sortir de leur zone de confort dans la quête de solutions à divers problèmes.
Les étudiants israéliens ont élaboré un projet de conception de site du patrimoine culturel à Zibi, près d’Ottawa, qui est un point de rencontre historique entre Premières Nations, Français et Anglais. Quant aux étudiants canadiens, ils ont collaboré à la conception d’un projet de patrimoine culturel près de Be’er Sheva, en Israël, lui aussi un point de rencontre de nombreuses communautés au fil des siècles.
« J’ai beaucoup aimé apprendre à connaître et faire des recherches au sujet d’une culture autre que la mienne, et apprendre au contact de différentes personnes », explique Noa Barda, un étudiant de l’Université de Tel Aviv, au sujet de son expérience à Zibi. « Cela a changé ma perspective personnelle et professionnelle et continue de m’inspirer tous les jours à garder l’esprit ouvert et à penser de façon plus globale. »
Harrison Lane, de l’Université Carleton, a vécu une expérience tout aussi édifiante à Be’er Sheva. « C’était tout à fait incroyable, une occasion unique », dit-il. « En étant ainsi confronté à des notions contestées concernant le paysage, la culture et l’histoire, j’ai été appelé à profondément remettre en question ma compréhension du désert et de ses nombreuses strates. »
À ses débuts, le programme était axé sur les changements climatiques et les environnements extrêmes, mais il a élargi son champ thématique pour englober la viabilité culturelle. Le programme a également ajouté une composante collaborative en introduisant un nouvel atelier d’été à la mer Morte.
