Des chercheurs génèrent un nouveau type de cellules souches humaines qui comportent la moitié d’un génome

18 mars 2016

La Fondation Azrieli est fière d’annoncer une importante découverte, celle d’un nouveau type de cellules souches humaines, rendue possible grâce au travail effectué au Centre Azrieli pour la recherche sur les cellules souches et la recherche génétique de l’université hébraïque de Jérusalem. Les résultats ont été publiés dans le prestigieux journal Nature.

Dans une étude menée par l’étudiant diplômé Ido Sagi, le Pr Nissim Benvenisty, directeur du Centre Azrieli à l’université hébraïque de Jérusalem, et le Pr Dieter Egli, de l’université de Columbia et de la New York Stem Cell Foundation (NYSCF), sont parvenus à isoler des cellules embryonnaires humaines avec une seule série de chromosomes, en déclenchant des ovules humains afin de les diviser en cellules embryonnaires sans recourir à la fertilisation. Le Pr Benvenisty précise : « Cette recherche révèle l’existence d’un nouveau type de cellules souches humaines qui auront une incidence considérable sur la recherche génétique humaine et médicale. »

« L’un des grands avantages à utiliser des cellules haploïdes, c’est qu’il est bien plus facile d’en modifier les gènes », explique Ido Sagi, le doctorant qui a mené la recherche au Centre Azrieli. Pour les cellules diploïdes, il est difficile de déceler les effets biologiques de la mutation d’un seul ensemble de chromosomes, car l’autre ensemble est normal et fait office de « sauvegarde ».

Financée par la New York Stem Cell Foundation, le New York State Stem Cell Science Program et la Fondation Azrieli, cette étude souligne l’importance du mécénat privé dans les progrès de la recherche scientifique de pointe.

En 2015, la Fondation Azrieli a annoncé le versement d’un don de 6 millions de dollars à l’université hébraïque, afin de créer le Centre Azrieli pour la recherche sur les cellules souches et la recherche génétique et lui apporter le soutien opérationnel nécessaire. La Fondation tient à adresser ses félicitations à Ido Sagi, ainsi qu’aux professeurs Benvenisty et Egli, et espère pouvoir à nouveau dévoiler de nouvelles découvertes dans un avenir proche.