Le programme de chercheurs mondiaux CIFAR-Azrieli offre à de brillants chercheurs en début de carrière la possibilité d’explorer les plus grandes questions auxquelles les sciences et l’humanité sont confrontées.
Depuis 2015, ce programme a offert du soutien en matière de recherche à 125 chercheurs en début de carrière, en plus de leur donner un généreux accès à du mentorat et à un extraordinaire réseau de penseurs issus d’une foule de disciplines.
En novembre 2022, 38 chercheurs des quatre coins du monde, représentant les sept premières cohortes du programme, se sont réunis lors d’une retraite de quatre jours à Montebello, au Québec, afin de discuter de sujets de recherche animés par la curiosité, renforcer leurs aptitudes de leadership et collaborer avec des gens de différents domaines.
Megan Peters, une chercheuse mondiale CIFAR Azrieli au sein du programme cerveau, esprit et conscience (2019-2021), qui est aujourd’hui professeure adjointe à l’Université de Californie à Irvine, affirme que la rencontre inaugurale de toutes les cohortes était une « expérience vivifiante », et le point culminant d’une série d’expériences enrichissantes qu’elle a vécues en tant que chercheuse mondiale.
Ce type de retraite offre aux chercheurs la possibilité de s’éloigner de leurs responsabilités quotidiennes pour se concentrer sur des projets auxquels ils n’ont habituellement pas de temps à consacrer, comme la rédaction d’articles d’opinion, ce que de nombreux chercheurs considèrent comme une plateforme importante pour le partage de leurs connaissances avec le public. Lors d’un atelier d’une journée entière dans le cadre du projet de rédaction d’articles d’opinion, les chercheurs ont rédigé leurs propres articles, dont deux ont déjà été publiés.
Pour Peters, la possibilité de faire du remue-méninge avec ses pairs lui a permis de comprendre que son article qui traite de la manière dont le cerveau traite la désinformation, est peut-être le germe d’une idée beaucoup plus grande.
Le Programme de chercheurs mondiaux CIFAR-Azrieli « m’a aidée à progresser comme cheffe de groupe et comme mentore efficace, et à accroître mon impact à titre de scientifique et d’éducatrice », affirme-t-elle. « Je n’ai jamais fait partie d’une cohorte comme celle-là. »
